Le triptyque de la performance

La performance est-il un gros mot ? 😉 Lors de mes différentes interventions et conférences en entreprise, le sujet fait réellement débat. J’ai globalement affaire à 2 topologies de personnes. Les « pro » et les « anti ».

Afin d’amplifier volontairement les traits comportementaux, mes propos ci-après sont généralisés

La performance, mais pas à n’importe quel prix

Les «pro» performance

Elle fait partie de leur manière de fonctionner, ils ne jurent que par elle et la recherchent dans la plupart de leurs activités pro et perso.

Ces personnes sont généralement orientées résultats et prennent peu en compte leur bien-être, ceux des autres et la qualité des relations humaines.

Ils aiment généralement la compétition et mettent tout en place pour atteindre leurs objectifs.


Si vous aimez les séries, je vous conseille la série SuperPumped : La face cachée d’Uber. Elle représente tout à fait, par le comportement de son fondateur, l’ombre et la lumière d’un PDG « pro » performance.


Les «anti» performance

Ce sont ceux qui en ont assez d’entendre ce mot dans la bouche des organisations, ils en font presque une allergie.

Souvent victimes ou spectateurs de situations, où, effectivement, la recherche du toujours plus et de toujours mieux a causé beaucoup de dégâts, notamment en termes de relations et de bien-être.

Mais dans la vie, rien n’est tout blanc ou tout noir, et pour le thème du jour, c’est identique. Alors je dis oui à la performance, mais pas à n’importe quel prix ! 💵

Quand je parle de prix, je pense évidemment dans un premier temps aux coûts humains mais aussi aux coûts financiers.

Performer une fois, tout le monde sait et peut le faire. En revanche, envisager une performance durable, c’est plus difficile et cela demande de prendre aussi en compte son écologie personnelle au risque de se brûler les ailes.

Ma définition de la performance

la performance - sophie giquel
Victoire Dinard Ladies Open 2015

En tant qu’athlète de haut niveau j’ai été « piquée » depuis mon plus jeune âge par la recherche de la performance. Elle fait évidemment partie de mon ADN, mais avec l’expérience j’ai appris à la dompter.
En prenant un peu de recul sur ma carrière et en y apportant toutes les connaissances acquises depuis ma reconversion fin 2018, j’ai finalement trouvé ma définition de la performance.

Avant de vous la partager, partons tout d’abord de la définition « classique » de la performance, car c’est important de comprendre de quoi nous parlons.

J’aime m’appuyer sur 3 définitions :

Celles du dictionnaire :

  • « La performance est la capacité à atteindre des objectifs individuels et collectifs de manière durable.« 
  • « La performance est la capacité à réaliser et exprimer son plein potentiel« 

Celle de John Whitmore* :

Performance = potentiel – interférences (freins internes et externes)

Ainsi, de mon point de vue, la performance naît du développement de nos capacités mentales, de notre bien-être, et de la manière dont nous traduisons cela sur le terrain. Ce dernier point est majeur, car sans actions, pas de résultats.

Je ne parle pas ici volontairement de compétences techniques et de savoir-faire, je préfère rester centrée sur les qualités humaines qui à mon sens font toute la différence.

Que ce soit dans le sport ou en entreprise, c’est quand ces 3 piliers sont équilibrés, que nous sommes en capacité d’atteindre nos objectifs et de les maintenir dans le temps.

Et vous qu’en pensez-vous ? Quelle est votre définition de la performance ?

Plutôt pro ou anti ?


*John Whitmore : pilote automobile, psychologue du sport, coach, consultant, auteur


Biblio sur le thème de la performance :

  • « Le guide du coaching au service de la performance » – Sir John Whitmore
  • « L’art de la performance » – Jérôme Brisebourg, Christophe Hannezo, Thierry Picq
  • « Performance et bien-être – 10 outils fondamentaux » – Yancy Dufour

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